Déambulation au fil des rues – 24 mai 2025

En cet après-midi ensoleillée, plus de 80 personnes se sont retrouvées au Terrain du Pigeonnier afin de participer à la déambulation au fil des rues, à la découverte du petit patrimoine, proposée par l’association Florilège.

En préambule, Vincent Aguillon, animateur patrimoine de la Communauté de Communes du Pays Loudunais, a exposé les différentes étapes du périple.

Au départ, après avoir brièvement visité le pigeonnier, le public a pu découvrir un ancien four à pain et ses deux ponnes (grandes cuves utilisées pour faire la lessive grâce à un mélange d’eau chaude et de cendres de bois).

En route vers la première étape. De là, on pouvait contempler la vaste plaine et ses vallées sèches.
Il était possible d’apercevoir quelques monuments emblématiques : Abbatiale de Saint-Jouin de Marnes, Château d’Oiron, Donjon de Moncontour …

Anne, bénévole du GODS, a fait une présentation des oiseaux de plaine. En effet, ces lieux hébergent de nombreuses espèces remarquables (oedicnème criard, outarde canepetière, …).

Mais ces lieux furent aussi le théâtre d’actions beaucoup moins bucoliques. Jean-Michel, spécialiste de la question, a relaté quelques épisodes du conflit qui s’est déroulé ici et dans les environs, en octobre 1569 : catholiques et protestants s’affrontèrent lors de la bataille de Moncontour.

Après un bref parcours à la découverte des tombes anciennes du cimetière, le public a écouté avec attention les informations du guide.
(oui, entre autres, c’est vrai, tu avais raison, Vincent : Georges Brassens a bien chanté La Ballade des cimetières).

Devant les cyprès centenaires, fortement inspiré par ce lieu, Guillaume Panneau a déclamé un poème (tiré de son recueil : Parole d’arbre), puis un poème émouvant du poète et paysan Jules Fortuné (1911-1993) : « Ma terre ».

Au milieu du cimetière trône la Croix hosannière avec son piédestal à quatre emmarchements et restauration du XVIe. Son nom vient du Hosanna chanté le dimanche des Rameaux.

Après un bref détour par la cabane de vignes, …

… le public a découvert, dans le beau jardin de la maison de Philippe, l’exposition des pones, ponons et poterie commune (prêtés pour l’occasion par des habitants de la commune). De nombreuses indications ont été fournies par François Peyrat, potier à Aulnay (86)

Quelques précisions supplémentaires furent, de nouveau, fournies par François Peyrat …
Pour en savoir plus, on pourra se reporter à son site : Peyrat-terre

La déambulation s’est poursuivie devant l’église où Vincent a évoqué le lointain passé précédant l’édification proprement dite de l’édifice actuel au XIIème siècle

Le président du club Archéologie de Thouars a ensuite rappelé l’existence des différents souterrains découverts et explorés depuis plusieurs dizaines d’années.

Pour terminer, Stéphanie a fait part de la structure de l’église, de son classement, de ses particularités …
Consciente des problèmes actuels, la municipalité a missionné un cabinet d’architectes pour effectuer un diagnostic, en prélude à de conséquents travaux de restauration comme l’a précisé Germain, maire de la commune.
Pour plus de détails, se rapporter au menu : Notre Eglise.

Que serait Marnes sans la Dive ? Cet arrêt au gué de Douron a permis d’en connaître un peu plus sur la « Divine » : sa source, sa longueur, son aménagement …

Dans la foulée, Guillaume Panneau a séduit le public par son interprétation du poème du poète et paysan Jules Fortuné : « Ma Dive ».

Dans la belle propriété de Grégoire, au pied de la falaise, les participants ont pris connaissance d’une petite exposition sur les pierres du pays, dont celles réputées, de la cueille marnoise, issue du niveau Jurassique Bathonien.

Le public a pu ensuite admirer l’amandier centenaire.
Pour en savoir plus, on pourra se reporter au site de l’association ARBRISSEL.

Hélas, par manque de temps, il n’a pas été possible, comme cela était primitivement prévu, d’aller jusqu’au château de Retournay où Geneviève et Hilaire avaient prévu un bel accueil. Mais ce n’est que partie remise et une prochaine manifestation permettra d’apprécier ce monument historique.

Avant de parvenir au terminus (terrain du Four à Pain), un point de vue sur les toits du bourg s’est imposé.

Pour conclure cette après-midi, Guillaume Panneau a donné lecture d’un poème d’Alcide Abramé ; de son côté, Jacques a ensuite évoqué quelques anecdotes concernant un habitant pittoresque de notre commune : Albert (aujourd’hui décédé).

Avant de quitter les lieux, les participant(e)s ont pu prendre connaissance de quelques activités (passées et futures) de l’association Florilège.
Le four étant allumé, comme à l’accoutumée, il était possible d’acheter un peu de pain.

Dans la presse régionale :

Pour en savoir plus : deux documents de Vincent Aguillon :