On ne compte pas moins de 27 rues, routes, passages, venelles et impasses, hameau de Lion compris, pour une longueur totale de près de 4,5 kilomètres.
Le nombre de chemins est tout aussi étonnant : 52 chemins pour environ 50 kilomètres.
La grand’rue
Comme son nom l’indique, c’est la plus grande. Elle suit à quelques courbes près, l’ancienne voie romaine qui reliait Poitiers (Limonum) à Nantes (Portus Namnetum), dit Chemin de St Hilaire. Dans les années 30, la voie étroite serpentait entre les maisons, les virages étaient à angle droit, ce qui explique la présence de pierres servant de chasse roue pour écarter les attelages.
En 1957, défilé de la kermesse paroissiale.
L’actuel pont sur la Dive avait une autre allure et un café (le café du pont) faisait l’angle avec la rue de la Gargouille.
La fin de la guerre marque le début du modernisme et l’arrivée des voitures et camions à la campagne… et le début des problèmes de circulation. La traversée de Marnes a toujours été un point de crispation ; d’abord pour les usagers de la départementale 37, puis ensuite pour les riverains. Ainsi dès 1954, le conseil municipal somme le préfet de faire effectuer des travaux d’élargissement pour rendre la circulation plus facile.
Des travaux sont engagés dans la descente de la Cueille, des maisons sont démolies au carrefour de la rue de l’église, des panneaux stop sont posés en 1960. Plus tard, des trottoirs sont posés.
La rue des cordiers
Cette rue assez longue et droite convenait bien à la fabrication de cordes qui s’est pratiquée dans les années 30. Après rouissage dans les fossés, les fibres de chanvre (la filasse) était extraite, puis après séchage, employée pour tresser des cordes, des nasses, des traineaux à alouettes.
La rue de l’église
Nombreux sont les troupeaux de vaches et de chèvres qui ont traversé le village puisqu’on a compté jusqu’à 55 exploitations agricoles sur la commune.
La rue de la Gargouille
Le Bagad de Redon, lors d’une kermesse en 1957.
La rue du Poiron
Lors de l’inondation de l’hiver 1961 …
Vous retrouverez toutes ces informations et bien d’autres dans le bulletin municipal n° 23 (juillet 2015).