On connaît le caractère généreux et attrayant de la Dive, par son eau vive qui a fait tourner les moulins pendant près d’un siècle et sa fraicheur qui ravit autant les jardiniers que les promeneurs. Mais la Dive peut être capricieuse et parfois coléreuse. Les archives départementales recensent une dizaine de crues importantes de la Dive depuis un siècle.
Mais c’est bien la crue historique de janvier 1961 qui reste gravée dans la mémoire des anciens marnois. Des repères, appelés laisses de crue, désignent les niveaux maximum atteints lors de ces épisodes. Le sommet de la pierre située à l’angle de la maison du n° 1 du chemin de Moulin Neuf comme le montre la photo ci-dessous marque ainsi la hauteur maximum atteinte par la crue en 1961.
Comment oublier ces images du Gué de Douron complètement immergé, de la rue du Poiron sous l’eau jusqu’à l’ancien bureau de tabac et dans la grand rue, on avait les pieds dans l’eau jusque chez Michel Saussé, l’ancien maréchal. De mémoire de Marnois on n’avait jamais vu ça !
Chez les riverains, on essaya tant bien que mal de boucher les issues, mais en vain. Puis on a soulevé des meubles, déplacé animaux et denrées périssables mais l’eau s’infiltra sournoisement dans les murs en terre pour pénétrer dans les cours et les étables. Quelle énergie dépensée mais que faire sinon attendre que l’eau baisse !
La crue exceptionnelle de 1961 fut le déclencheur de travaux importants entrepris sur la Dive entre 1970 et 1972. Accusée de tous les maux, la Dive fut donc nettoyée, creusée, recalibrée et équipée de nouvelles pelles, les pelles à clapets censées empêcher de nouvelles inondations. Le lit de la rivière, constitué de granulats calcaires déposés au fil des ans, a été curé au moyen d’engins lourds, ce qui a eu pour conséquence la disparition de la couche ferme du fond. La passerelle vieillissante en bois du gué de Douron a été remplacée par une passerelle en béton rendant la traversée plus sûre. Des pelles à crémaillère ont été remplacées sur les moulins Farfraut, Malgripe, les Pluches et Retournay.
La crue de décembre 1999 fut de moindre ampleur que celle de 1961. Mais elle est survenue en même temps que les tempêtes, ce qui provoqua le déracinement d’un grand nombre de peupliers.
Le pont de Marnes a reçu en juin 2018 un nouveau tablier de 45 cm d’épaisseur, nécessitant 4 semaines de travaux, 43 m3 de béton et 5,2 tonnes de ferraille.
Vous pouvez retrouver toutes ces informations (et bien d’autres) dans le bulletin municipal n° 26 (juillet 2018).
On ne compte pas moins de 27 rues, routes, passages, venelles et impasses, hameau de Lion compris, pour une longueur totale de près de 4,5 kilomètres. Le nombre de chemins est tout aussi étonnant : 52 chemins pour environ 50 kilomètres.
La grand’rue
Comme son nom l’indique, c’est la plus grande. Elle suit à quelques courbes près, l’ancienne voie romaine qui reliait Poitiers (Limonum) à Nantes (Portus Namnetum), dit Chemin de St Hilaire. Dans les années 30, la voie étroite serpentait entre les maisons, les virages étaient à angle droit, ce qui explique la présence de pierres servant de chasse roue pour écarter les attelages.
1935
1938
1938
1941
En 1957, défilé de la kermesse paroissiale.
L’actuel pont sur la Dive avait une autre allure et un café (le café du pont) faisait l’angle avec la rue de la Gargouille.
La fin de la guerre marque le début du modernisme et l’arrivée des voitures et camions à la campagne… et le début des problèmes de circulation. La traversée de Marnes a toujours été un point de crispation ; d’abord pour les usagers de la départementale 37, puis ensuite pour les riverains. Ainsi dès 1954, le conseil municipal somme le préfet de faire effectuer des travaux d’élargissement pour rendre la circulation plus facile. Des travaux sont engagés dans la descente de la Cueille, des maisons sont démolies au carrefour de la rue de l’église, des panneaux stop sont posés en 1960. Plus tard, des trottoirs sont posés.
La rue des cordiers
Cette rue assez longue et droite convenait bien à la fabrication de cordes qui s’est pratiquée dans les années 30. Après rouissage dans les fossés, les fibres de chanvre (la filasse) était extraite, puis après séchage, employée pour tresser des cordes, des nasses, des traineaux à alouettes.
La rue de l’église
Nombreux sont les troupeaux de vaches et de chèvres qui ont traversé le village puisqu’on a compté jusqu’à 55 exploitations agricoles sur la commune.
La rue de la Gargouille
Le Bagad de Redon, lors d’une kermesse en 1957.
La rue du Poiron
Lors de l’inondation de l’hiver 1961 …
Vous retrouverez toutes ces informationset bien d’autres dans le bulletin municipal n° 23 (juillet 2015).
De 1957 à 1962, l’abbé PRISSET a organisé des « Festivals de la jeunesse ». Le matin était consacré à une messe de la Saint-Hubert (en plein air) et à un concert de cors de chasse. L’après-midi commençait par un défilé de chars confectionnés par des paroissiens. Chaque année, il y avait un thème. Ensuite avait lieu une kermesse. Le soir, à partir de 20 h 30, il y avait les « fameux spectacles ».
14 juillet 1957 – Premier festival de la jeunesse
A 14 heures : grand défilé sur le thème : Jeanne d’Arc conduit le roi à Reims pour y être sacré.
A 21 heures, après le gala musical de la troupe Zorka, les Compagnons de la Chanson se sont produits devant un large public.
Après 1 h 10 de spectacle, fin de la fête avec le feu d’artifice.
13 juillet 1958 – Deuxième Festival de la Jeunesse
Grand défilé historique sur le thème : Anne de Bretagne, duchesse en sabots Toute la jeunesse est costumée en Bretons et en Bretonnes.
A 21 heures, après les danses folkloriques de la troupe bretonne « EVID BRUD AR VRO », le public a pu apprécier les danses chorégraphiques de la troupe de Ballets de Viviane Deck.
12 juillet 1959 – Troisième Festival de la Jeunesse
Le défilé était consacré à Henri IV. A 21 heures, après la prestation des ballets basques Oldarra de Biarritz, André Dassary a régalé le public avec son immense répertoire.
10 juillet 1960 – Quatrième Festival de la Jeunesse
En deuxième partie de soirée, le public a applaudi les 4 Barbus.
9 juillet 1961 – Cinquième Festival de la Jeunesse
Cette fois-ci, la soirée était animée par les clowns musicaux PASTELLI et GOMINA. Le cirque sans chapiteau, fort de ses 30 artistes, a proposé un spectacle de 4 heures comprenant : du cirque et du music-hall (chanteurs, chanteuses, duettistes, fantaisistes, humoristes, chansonniers, conteurs comiques, imitateurs, illusionnistes, prestidigitateurs, manipulateurs, magiciens, fakirs, musiciens virtuoses, acrobates).
5 août 1962 – Sixième Festival de la Jeunesse
Ce festival a failli être supprimé en raison des problèmes de santé de l’abbé Prisset. A 21 heures : la Jhavasse Charentaise Odette Commandon et les Compagnons du Terroir dans une comédie désopilante : L’ouillette. A 23 heures : les HI-FI, groupe de 6 vedettes parisiennes (six jeunes de 24 à 30 ans qui se sont réunis pour former un groupe vocal).
Vous retrouverez toutes ces informations et bien d’autres dans le bulletin municipal n° 18 (Juillet 2010).
Au départ, il y avait deux écoles : – une école de filles : « en bas », rue du Poiron II – une école de garçons : « en haut », à la Cueille
En 1945, les classes ont été géminées (garçons et filles ensemble, mais deux directions) : on allait de 5 à 8-9 ans « en bas » et de 9 à 14 ans « en haut ».
Ecole avant 1953
En 1953, une seconde classe a été construite à la Cueille avec deux logements de fonction, le chauffage central, des douches communales.
La classe du bas a été désaffectée et vendue en 1956. Tous les enfants allaient donc à l’école sur la Cueille. Ils pouvaient manger à la cantine (40 à 50), dans l’actuelle salle des chasseurs.
Groupe scolaire neuf en 1956
En septembre 1971, six élèves de Messais fréquentent l’école de Marnes (l’école de Messais ayant été fermée).
En classe : 1971 – 1972
4 mai 1988 : un regroupement scolaire est envisagé avec la commune de Saint-Jouin de Marnes pour la rentrée scolaire 88-89 pour ne pas tomber dans le système de classe unique.
A partir de 1992, plus aucun enfant n’a été accueilli dans les locaux de l’école.
23 avril 1996 : le conseil municipal demande la désaffection des deux salles de classes et des deux logements de fonction après avoir eu la confirmation de l’inspection académique que l’école ne serait plus utilisée (R.P.I. Marnes – Saint Jouin).
24 juin 1997 : le conseil municipal étudie le projet mairie et transformation de l’ancienne école en salle polyvalente.
20 décembre 1997 : rangement des classes et vente du mobilier.
30 avril 1999 : délibération du conseil municipal acceptant la création d’un nouveau R.P.I. : Marnes – Saint Jouin de Marnes – Irais – Saint Généroux – Availles Thouarsais.
9 octobre 1999 : inauguration officielle de la salle socio-culturelle. 19 janvier 2 008 : la salle prend le nom de Gilles Baudron.
Un peu de nostalgie …
Vous retrouverez toutes ces informations et bien d’autres dans le Bulletin municipal n° 16 (juillet 2008).
Le samedi 5 décembre 2015, pour le Téléthon, les six associations de la commune (ACCA, ACPG-CATM, Comité des Fêtes, Florilège, La Divine Marnoise, L’Amitié Marnoise) se sont coordonnées autour du Comité des Fêtes, sans oublier la mairie qui a apporté son aide dans l’organisation. Les diverses activités (vente d’objets divers, de gâteaux, cuisson de pain au four à bois, marche, repas pour une cinquantaine de convives) ont permis le succès de cette manifestation. Une somme de 1 038 € a été versée par la commune au Téléthon.
Le 26 mai 2013, l'association Florilège a proposé une randonnée pédestre d'environ 12 km. Elle s'est terminée par la visite de la fontaine de Lion. Le retour s'est effectué par le Peu de Lion.
Le Train du Bas-Berry circule sur une partie de la célèbre voie métrique du Blanc à Argent. Il est composé de véhicules historiques : voitures à voyageurs du début du 20ème siècle, autorails des années 50, wagons à marchandises anciens, etc...
Une association de bénévoles, la SABA (Société pour l'Animation du Blanc-Argent), s'emploie à entretenir et sauvegarder voie et matériel.
La voie, les gares et quelques maisonnettes de gardes barrières sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
La locomotive à vapeur » Corpet-Louvet » « Paul Frot » n° 11Départ en gare d’EcueilléLe parcours, long de 20 km, dessert Heugnes et Pellevoisin.A l’arrivée, au terminus d’Argy
Les piliers de l’Amitié Marnoise en plein effort !
Le lundi 8 juillet 2013, les habitants de Marnes se sont associés à la famille pour célébrer le centenaire de Mme Chevalier et lui marquer toute leur affection. Madeleine Poisson nait le 6 juillet 1913 à Airvault où elle passe son enfance. De son mariage avec Guy Chevalier naît une fille, Monique. La vie commune est interrompue par la guerre avec, pour son mari, de longues années de captivité. Elle vient s'installer à Marnes en reprenant l'épicerie de sa tante, tandis que Guy est embauché à la scierie. Très active et engagée dans la vie associative, elle est de toutes les fêtes du village. Elle tient l'orgue de l'église, rend de nombreux services et est aimée de tous. Résidant à la maison de retraite de Moncontour depuis 2002, elle a conservé sa vivacité et évoque volontiers ses souvenirs.
Le dimanche 25 août 2013, traditionnelle journée Four à Pain de l’association Florilège.
Le mercredi 28 août 2013, Léa (Tourisme et Animation en Airvaudais (T2A)) a proposé une visite guidée de Marnes. Marnes a un habitat très ancien : il remonte au néolithique (aussi ancien qu’à Taizé) : fait justifié par des photos aériennes faites en 1978. On a découvert des silex datant de cette époque. On a découvert des sarcophages trapézoïdaux qui dateraient du Moyen-Age. On a trouvé des pièces de monnaie dans les souterrains. Voir livre : Marnes en profondeur. L’église est mentionnée dès 854. Ce n’est pas le monument actuel qui date du XIIème siècle, mais il y avait déjà un lieu sacré, peut-être dès l’époque gallo-romaine. Dans l’église, une flèche indique le nord et l’emplacement d’une tombe (chatelaine?).
La croix hosannière a un socle de taille monumentale (ausanne : bois utilisé lors de rituels et de cérémonies) ; on mettait du buis sacré autour.
Sur la Dive, il y avait 13 moulins. Visite chez Michel Roux.
Visite du four à pain : sa particularité est d’avoir un étage. Il était aussi utilisé comme buanderie. La cendre servait à la lessive. Le périple s’est terminé par la visite du pigeonnier (sur le terrain du même nom).
Le 29 août 2013, changement de secrétaire à la mairie. Pascale nous quitte … Laurence arrive …
Le 12 octobre 2013, comme chaque année, le CCAS organisait un repas.
En décembre, les couturières de l’Amitié Marnoise ont préparé le Noël des enfants.
Le dimanche 13 mars 2011, l’après-midi théâtral organisé par le Comité des Fêtes, l'Amitié Marnoise et les Anciens Combattants, a remporté un vif succès. Ce sont en effet 80 personnes qui ont répondu à la demande de ces associations pour applaudir : le "Théâtre du Feu Follet". Cette troupe du Sud 79, de Limalonges très exactement, donnait une représentation de "Guerre & Farce", une comédie burlesque de leur invention racontant, d’après "Gargantua" de Rabelais, un épisode des Guerres Picrocholines
Le jeudi 7 juillet 2011, à 16 heures … grande opération “ralentissement”
Pour plus de détails, cliquer ici.
Le 7 août 2011, le Comité des Fêtes a organisé une marche-surprise suivie d’un repas champêtre sous un tivoli, sur le terrain du pigeonnier, avec animation dansante par le Cercle enchanté.