Au temps des lavoirs

Nous avons encore deux lavoirs communaux (le Gué de Douron et la Grève) et d’autres privés.

On se souvient de « la Buie », réunissant les gens de plusieurs villages (St Jouin de Marnes, Douron,..) à Marnes, pour aller laver leur linge au lavoir du Gué de Douron.
Souvent, il n’y avait pas plus de 2 hommes. Ils étaient présents pour s’occuper des chevaux, leur donner à manger et descendre les choses lourdes des charrettes.
C’était là que la vie publique de Marnes s’exprimait: les bonnes nouvelles et les mauvaises, les querelles entre famille, tout était dit en ces lieux…

Avant d’aller au lavoir, le linge avait été préparé.
Jusque dans les années 50, on faisait bouillir le linge dans des pônes avec de la cendre tamisée. Puis, on le mettait dans un bac à laver avec de l’eau chaude, si on avait la possibilité de faire chauffer l’eau chez soi, et on le frottait avec du savon. Sinon on l’emmenait au lavoir où on le frottait avec l’eau de la rivière.

A partir de 1955, on faisait bouillir le linge dans un fourneau avec la lessive. Une fois bouilli, on le brossait également dans un bac à laver.

Puis, après que le linge soit lavé, on allait au lavoir pour le rincer. On emmenait son garde genou, sur lequel, on posait le linge pour le taper avec un battoir jusqu’à ce que l’eau rendue soit claire.

Puis, à la maison on faisait tremper le linge avec « une boule bleue » pour le faire blanchir.
Peu à peu les lavoirs furent désertés suite à l’apparition des premières machines à laver.

Le Gué de Douron servait aussi d’abreuvoir pour les bêtes.

Dans le hameau de Lion, la fontaine a été aménagée par la commune en 1996 en partenariat avec le SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vocations multiples du Pays Thouarsais).
L’eau s’écoulait ensuite dans des bassins. Le premier bassin servait autrefois d’abreuvoir pour animaux. Le deuxième bassin servait de lavoir (grâce à un bâtiment qui a été retiré).

La commune dispose aussi de quelques lavoirs privés.

Quelques photos récentes, pour terminer.

Vous trouverez toutes ces informations (et bien d’autres) dans le bulletin trimestriel n° 17 (juillet 2009).